Une nouvelle ère dans les transports se profile à l'horizon avec l'ouverture du European Hyperloop Center dans le nord des Pays-Bas. Le centre dispose d'un tube en acier blanc de 420 mètres qui servira de terrain d'essai pour la technologie révolutionnaire Hyperloop. Hyperloop, défendu par Elon Musk, implique des capsules flottant sur des champs magnétiques et se déplaçant à des vitesses allant jusqu'à 700 km/h à travers des tubes basse pression.
Le directeur du centre, Sascha Lamme, est optimiste quant à l'avenir d'Hyperloop, prédisant que d'ici 2030, la première route Hyperloop pour le transport de passagers pourrait être opérationnelle. Cependant, tout le monde ne partage pas l'enthousiasme de Lamme. Robert Noland, professeur à l'Université Rutgers, estime que les gouvernements devraient se concentrer sur les investissements dans les infrastructures de base plutôt que de rechercher de nouvelles technologies comme Hyperloop.
Malgré le scepticisme, Lamme est confiant dans le potentiel d'Hyperloop, affirmant que le Centre Hyperloop européen peut rivaliser avec le rail à grande vitesse en termes de rentabilité. Le tube du centre, composé de 34 sections distinctes, a une caractéristique unique : un commutateur qui permet aux capsules de voyager vers différentes destinations, créant un effet de réseau.
Les premiers tests au centre seront menés le mois prochain par le pionnier néerlandais de l'hyperloop Hardt Hyperloop. Le projet est financé par des investissements privés, ainsi que par des contributions du gouvernement provincial, du gouvernement national néerlandais et de la Commission européenne. Alors que les tests se poursuivent à Veendam, les développeurs espèrent que les engagements et le financement du gouvernement ouvriront la voie à la réalisation d'itinéraires Hyperloop dans un proche avenir.
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