La Grande-Bretagne est sur le point d'annoncer des mesures contre les cyberorganisations et les individus affiliés au gouvernement chinois pour une série de cyberactivités malveillantes ciblant le chien de garde électoral et les législateurs du Royaume-Uni. La Commission électorale a révélé une violation de son système en octobre 2022, des " acteurs hostiles " ayant eu accès à des informations sur des dizaines de millions d'électeurs britanniques depuis 2021. Bien que les données compromises comprenaient les noms et adresses des électeurs inscrits, les responsables ont assuré qu'il était peu probable qu'elles influencent les résultats des élections.

Les législateurs qui se sont exprimés sur la menace chinoise, y compris l'ancien chef du Parti conservateur Iain Duncan Smith, ont déclaré avoir été harcelés, usurpés d'identité et ciblés pour piratage par des individus liés à la Chine. Les politiciens font partie de l'Alliance interparlementaire sur la Chine, un groupe axé sur la lutte contre l'influence de Pékin et la mise en évidence des violations présumées des droits par le gouvernement chinois. Le vice-Premier ministre Oliver Dowden devrait fournir plus de détails au Parlement, à la suite des commentaires du Premier ministre Rishi Sunak selon lesquels la Chine constitue la plus grande menace étatique pour la sécurité économique du Royaume-Uni.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a répondu aux rapports, exhortant les pays à fonder leurs revendications sur des preuves plutôt que de diffuser de fausses informations. Le porte-parole du ministère a souligné l'importance de ne pas politiser les questions de cybersécurité et a appelé à la coopération pour maintenir la paix et la sécurité dans le cyberespace. Dans un développement distinct, trois législateurs, dont Iain Duncan Smith, auraient été informés par le directeur de la sécurité du Parlement sur les cyberattaques. Ces incidents soulignent l'inquiétude croissante suscitée par le comportement agressif de la Chine et la nécessité de prendre des mesures plus strictes pour se protéger contre les cybermenaces.